dans sa chambre la douleur
quelque chose entre le silence et la peur
une tache sombre songe des heures

elle penche

dans sa tête une terrible pensée
mots comme cris entrechoqués
une lueur quand plus rien ne peut supporter

elle penche

dans ses nuits l’éveil
usure infinie au temps pareil
une idée en tête pire des merveilles

elle penche

dans ses yeux le noir
paysage plié fin d’espoir
paupières closes ne veut plus voir

elle penche

alors je penche avec elle me replie dans le noir fond de pièce à l’ombre des jours deviens sourd mes mains s’immobilisent mon corps se fige et pour le cœur banquise