foyer


trois murs de crépi blanc dont un au-dessus de la tête prolongent la cellule vers un extérieur éloigné encore de la profondeur de la loggia je m’avance manœuvre la béquille entrebâille la fenêtre l’air frais du matin pénètre la lumière s’infiltre je quitte la pièce parcours le couloir et descends les volées droites et raides de l’escalier est puis remonte le conduit vers l’atrium je contre la pente qui dévale vers la rivière sans retenue le pas ralenti je parviens au réfectoire enluminé toile tendue d’un paysage s’éveillant à peine couleur jaune doré je m’assois face au bois aux nuages dos à la lumière qui monte et inonde le creux de l’espace où personne jamais ne va



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écrit ou proposé par : Emmanuel Delabranche
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1ère mise en ligne et dernière modification le 18 février 2017.