zone de téléchargement avait-on écrit sur la porte
l’escalier était étroit et raide les volées s’enchainaient à peine le temps de sentir dans les jambes la coupure des paliers on montait j’étais devant montrant la voie qu’un bruit venu d’en haut attirait
on n’avait traversé un grand hall comme celui d’un hôtel désaffecté avant de la croiser assise attablée plateau de marbre pied de métal fait d’une seule pièce façon jupe en corolle qui pianotait sur son ordinateur le sourire aux lèvres
à défaut d’être la joie sur son visage se lisait un réel plaisir à nous voir là qui nous invitait à faire comme chez soi alors de l’ensemble on parcourra chaque espace portant une attention toute particulière aux œuvres exposées vaisseaux interplanétaires blancs immaculés que l’absence de moteur malgré le renfort sans compté d’écrans éveillés maintiendrait à jamais sur la terre
parvenus au dernier niveau dernière marche gravie l’escalier dans le dos s’ouvrait devant nous un appartement totalement blanc comme d’en bas les vaisseaux que la plus grande proximité du ciel pouvait faire passer pour une œuvre de plus issue de la série téléportation que l’on découvrait pas après pas sol vierge terre inconnue lumière blanche et précise ici une pièce à la fenêtre sur cour cour intérieure de briques rouges ici une autre aveugle aveugle de lumière qu’aucune ouverture autre que la porte n’éclaire ici une cuisine réduite réduite à un simple meuble et là contre le mur d’un trait la diagonale d’une échelle de meunier menant aux combles où le vent et la lumière s’engouffraient