on installe un bureau et ne trouve le temps de s’y assoir déjà dans dans un train un nouveau voyage lyon ce n’est pas si loin on y est vite et le couvent ce sera ce soir un dîner au réfectoire une nuit dans une cellule-minimum un matin à arpenter les conduits (on dit ça) du couvent baignés de lumière blanche et enveloppés en cette saison d’une brume épaisse et fraîche
on installe un bureau et le fuit écrivant ordinateur posé sur la tablette du siège devant soi paysage défilant vite dans la fenêtre fixe servant aussi d’issue de secours au lieu de la vue sur la cour et ses fenêtres figées on dirait la vitesse ramenée au point zéro c’est le paysage qui bouge et va vite qui apparaît et disparaît en un instant à peine la trace le temps de s’imprimer en soi
on installe un bureau c’est histoire de s’y remettre sans s’y assoir pour autant