quelque chose a cassé dans nos têtes nos mains au bout de nos doigts mille poids autant de faiblesses quelque chose est tombé il y a une tache au sol une ombre peut-être un pli comme cent on se prend dedans les pieds choit quelque chose d’envolé perdu dissipé sans y avoir pris garde vent fumée nuée souvenir vague dans la tête de celui qu’on est resté
quelque chose de douloureux en chaque être tant tout est devenu lutte combat violence quelque chose pour résister ou tenter quelque chose pour se relever plus qu’être quelque chose qui nous rassemble en nous opposant même lutte pour tous et chacun par soi quelque chose malaise quelque chose rongeant de l’intérieur ne nous ne laissant plus que paraitre
quelque chose loin de l’enfance des découvertes un mur des murs forteresse et nous en dedans isolé s’excluant fermant les portes et fenêtres mieux vaut n’être que soi seulement nuit noire sans rêve sans rien d’autre que les pluies diluviennes ruisselant sur l’envers des peaux vieillies rides rigoles plis on trébuche encore d’étend reste là reste là maintenant