un court-métrage hier narrait l’histoire d’une femme fuyant son mari qui emmenait avec elle ses deux enfants
un jeune garçon de dix ans et fille de seize
le départ de la maison le matin comme tous les matins pour tous les trois séparément puis
comme un ramassage réglé et à heure précise elle passe les prendre l’un après l’autre
le fils caché sous un pont la fille embrassant son petit copain à un arrêt de bus devant le lycée
et tout le monde de rouler qui arrive sur un parking de supermarché
la mère est caissière on le découvre lentement progressivement qui monte aux services administratifs du magasin
une amie l’aide puis le directeur puis le comptable puis une hôtesse d’accueil tout le monde en fait qui veut son solde se tirer on commence à comprendre
les enfants sont dans les bureaux à attendre alors qu’on la licencie c’est le seul moyen elle touchera une avance doit partir vite
elle appelle sa sœur la journée sera longue qui habite à quatre heures et qui viendra la chercher
ils patientent réglant ici au supermarché les derniers détails du départ dans l’urgence la fuite
au déjeuner à la cafétéria du personnel les enfants mangent avec des collègues de leur mère et le garçon raconte les armes du père à la maison et le chien que ce dernier emmène à la chasse souvent et ce chien qui aboie chaque fois qu’il voit une arme et comment il a aboyé quand papa a visé maman l’autre jour du canon de son fusil
un peu avant que la sœur de la mère n’arrive on l’appelle sur le portable et lui dit d’attendre à la station service de ne pas s’avancer
l’hôtesse d’accueil appelle en urgence l’administration le mari est dans le magasin à faire toutes les caisses à chercher sa femme la mère de ses enfants qui finit par lui demander à l’hôtesse elle est pas là ? elle est en réunion du personnel impossible à déranger
oui mais bon c’est important il lui faut le chéquier elle l’a gardé elle l’a sur elle qui finit par se mettre en tenue de caissière corsage rose jupe grise veste claire et le badge et le badge se changeant dans le bureau devant ses collègues
le corps meurtri le corps bleu
en bas à l’accueil elle lui fera face en lui donnant le chéquier lui disant je suis très occupée qui remontra vite
la sœur à la station service moteur tournant déjà depuis un moment ils finiront par partir tout est réglé traversant le parking en courant évasion s’immobilisant il est là le père le mari attendant hésitant se doutant peut-être alors on se cache derrière une auto terrorisés
une voiture passe vous partez ? il finit par partir tout le monde à courir les pelouses les enrobés les panneaux publicitaires les enseignes la station service et le scenic garé sur le trottoir portières ouvertes ils hésitent reste le giratoire à traverser un flot continu de voitures une danse un étau ils se lancent traversent montent en voiture et disparaissent