seul


la ville morte comme le père étendue à perte de vue perdu le vent silencieux le froid dans les yeux impossible maintenant de voir et son corps et les cendres vague image en tête visage fin traits tirés cheveux courts nez trop grand pour des lèvres absentes les nuages passent dans le ciel ombres au sol en mouvement
enfant les claques enfant les pleurs enfant les peurs à trembler devant tant de violence quand la main te soulève bien au-dessus du sol comme ce danseur russe apesanteur mais sentir le chaud au ventre ruisselant sur les jambes la honte en plus vite qu’il cesse et il meurt malade seul dans la ville indifférente la ville droite figée dans la pierre coulée
image gravée entête les mots manquent à qui les dire qui d’écouter les garder se taire
seul



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écrit ou proposé par : Emmanuel Delabranche
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1ère mise en ligne et dernière modification le 22 octobre 2017.