il y a parfois entre les murs bâtis et le paysage un dialogue plus grand que l’intention qui a mené à construire ici on dirait la chose depuis toujours là ou bien incontestable inévitable et à jamais on la dirait immuablement liée aux environs par elle modifiés et on se plait à lire cette évidence qui jamais n’a été dessinée imaginée planifiée tant le point de vue est fruit du hasard on tourne la tête certains ne voient rien passent chemin d’autres au contraire se figent et fixent indéfiniment le paysage qui sinon ne serait rien ni lieu ni temps juste un horizon un bois un champ