huit heures


à part le bonjour matinal du facteur au balayeur juché sur son engin motorisé et bruyant rien ne trouble le sérénité de la doughty street à saint-pancras rue où habita charles dickens
huit heures
il est à peine huit heures et dans les maisons du temps des rois george transformées en bureaux les ordinateurs en veille et téléphones silencieux attendent les mains et les voix qui à neuf heures les éveilleront
huit heures
à la gare de london bridge déferle des trains arrivant de banlieue clapham ou croydon une marée de gens allant à leur travail qui se succèdent mouvement d’horloge sur lequel employés et fonctionnaires règlent leur vie que seuls brouillard et neige viennent parfois troubler



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écrit ou proposé par : Emmanuel Delabranche
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1ère mise en ligne et dernière modification le 21 novembre 2016.