là où est w.


passés les cinq premiers étages l’escalier je déteste les ascenseurs se réduit se courbe se replie accélère qui vrille et nous aspire vers le toit alors la porte s’ouvre il est là vieilli gris peau et cheveux lunettes inchangées saluant de la main sans la serrer j’entre il referme derrière le ventail de bois je te précède qui le suis et me mène vers la lumière plus haute que tous les toits que ce sol artificiel soulevé des parcelles de terre horizon devant qui rejoint l’arrière on découvre la ville ses pleins épars ses vides au creux comme autant de failles ses bois replantés ses traces effacées au travers d’une baie d’acier qu’il coulisse de la main gauche l’image défile et reste la même toujours terrasse toit on monte encore escalier à gravir qui s’enroule et ceinture une boîte cylindre vigie du monde l’un de ses centres quand tout est blanc c’est merveilleux ici dit-il ville enfouie bruits étouffés calme revenu après après tant de cris



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écrit ou proposé par : Emmanuel Delabranche
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1ère mise en ligne et dernière modification le 27 juillet 2015.